A l’instar de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden, qui a récemment annoncé qu’elle se constituerait partie civile dans tous les dossiers impliquant des violences à l’encontre de la police, l’Absym encourage Frank Vandenbroucke à en faire de même pour les médecins.
« La constitution de partie civile représenterait plus qu’une action purement symbolique démontrant que le gouvernement prend la lutte contre la violence envers les médecins au sérieux. Cela impliquerait également qu’un juge d’instruction soit nommé pour chaque cas de violence à l’encontre des médecins », explique l’association.
« Un environnement de travail sûr reste une condition sine qua non pour une bonne médecine. Le respect du médecin commence par le respect de sa sécurité et de son intégrité physique », argue-t-elle.
Avec les précédents ministres, Koen Geens, à la Justice, et Jan Jambon, à l’Intérieur, l’Absym avait négocié une concertation au cas par cas entre le parquet et l’assistance médicale ainsi que l’élaboration d’une politique de sécurité cohérente.
« Ces initiatives n’ont hélas pas empêché que des cas d’agression et de violence à l’encontre des médecins continuent d’augmenter », regrette l’association, rappelant qu’une enquête du Journal du médecin a révélé que 67 % des médecins généralistes estiment que le gouvernement n’en fait pas assez pour résoudre ce problème.