Titulaire à Malines, dimanche dernier, Nany Landry Dimata était déjà content de rejouer un match officiel. Désormais, il rêve de redevenir le buteur qu’il était.
Dix-huit mois de galère. De doutes, aussi, causés par un genou droit au cartilage récalcitrant. Avant de revivre, dimanche dernier à Malines, Nany Landry Dimata (22 ans) s’était posé énormément de questions depuis son dernier match officiel, en février 2019 contre Zulte-Waregem. Jamais, toutefois, au point d’envisager la fin de sa carrière, bien décidé à confondre ses détracteurs qui la lui prédisaient pourtant avec insistance.
A Neerpede, si l’on assure croire encore à un retour de l’ex-international Espoirs en pleine possession de ses moyens, on continue logiquement de parler d’un « point d’interrogation » après une aussi longue indisponibilité, tout en cherchant un nouveau nº9 sur le marché. Plus costaud physiquement mais aussi mentalement qu’avant sa traversée du désert, l’ancien attaquant d’Ostende et de Wolfsburg ne s’en laisse pas conter. Conscient d’être attendu au tournant – son transfert a coûté plus de 5 millions au RSCA-, il entend aller droit au but. Il en a perdu le chemin depuis le 27 décembre 2018 contre Waasland-Beveren.
Mais, plus d’un an et demi après ce doublé signé face aux Waeslandiens, il se dit plus affamé que jamais. Priant pour que son corps ne le lâche plus, le Bruxellois s’est juré de rouvrir très rapidement son compteur mauve resté bloqué à 13 buts et 4 passes décisives en 21 matches de championnat.
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