Une Coupe du monde sans Maradona, c’est comme un bal sans filles. » Un supporter argentin avait affiché ce calicot aux premiers jours de l’édition de 1998 en France. Sans Maradona, définitivement perdu pour le football le 25 juin 1994 dans la nuit européenne du Foxborough Stadium dans le Massachusetts.
A son insu, Diego avait tiré sa révérence sur un dernier assist pour son pote, Claudio Caniggia. Diego avait quitté cette pelouse qui ne serait plus jamais la même sans ses courses, ses brutaux changements de direction, ses mimiques, ses sourires, ses protestations. Sans son génie.