La crainte des perturbations dans les écoles suite à une hausse des cas de contaminations au Covid-19 et la détection d’infections au variant dit britannique est désormais une réalité. Ce week-end, plusieurs bourgmestres de Wallonie, de Bruxelles et de Flandre ont dû prendre des arrêtés de fermeture suite à la détection de multiples cas. Ainsi, à Etterbeek, le bourgmestre Vincent De Wolf annonce la fermeture de l’ensemble des classes du secondaire du collège Saint-Michel « en raison d’un nombre inquiétant de cas de contamination avec probabilité de variant, dit-il. Au total, 1554 élèves et 160 professeurs sont concernés. »
À Bekkevoort dans le Brabant flamand, ce sont trois écoles et une crèche qui ont été fermées après la détection d’une cinquantaine d’infections chez des élèves et du personnel. À Anvers, le bourgmestre Bart De Wever a indiqué que deux écoles devaient être fermées en raison d’une forte contamination probablement due au variant britannique. En Wallonie, c’est l’école communale de Welkenraedt en province de Liège qui se voit contrainte de garder portes closes jusqu’au 1er février.
Des craintes réelles
Ces fermetures qui s’enchaînent montrent que les craintes de contaminations dans les écoles sont réelles. Sur la VRT, le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke a d’ailleurs concédé que les écoles peuvent devenir des sources de contaminations. « Nous devons bien réfléchir à la façon dont nous appréhendons les contaminations chez les enfants car, à un certain moment de l’épidémie, la vie à l’école peut elle-même devenir une source de contamination », a-t-il expliqué avant d’ajouter : « Nous savons ce que nous devons faire : tester, tester, tester, isoler, et vacciner, vacciner, vacciner ».
Ces foyers dans les écoles seront sans doute au cœur de la nouvelle stratégie de testing qui implique de tester massivement la population concernée dès qu’un foyer est détecté. En attendant, Sciensano a également publié de nouvelles procédures pour les enfants : un écolier assis à côté d’un congénère positif en classe ou au réfectoire est désormais considéré comme à haut risque. Il doit donc se faire tester au 1er et 7e jour et respecter un isolement strict de 10 jours.