On remarque, aux soins intensifs, une baisse des infections nosocomiales. Les précautions sont telles que les patients sont plus protégés. Lorsqu’on regarde le devenir des patients, la prise en charge entre les deux vagues est très différente. Les corticoïdes ont modifié les choses. Il faut bien se rendre compte que l’acte de ventiler un patient correspond à l’opposé de ce qu’on fait quand on respire normalement. En respirant, on crée une dépression dans le thorax. Dès qu’on met un tuyau, on insuffle de l’air, une situation à l’opposé de ce qu’elle devrait être. C’est pour cette raison qu’on a tenté de retarder le plus possible l’intubation. »